Grasse / Si certains affirment qu’aux premières heures de la vie nous venons au monde en dansant, que faisons-nous de cette danse tout au long de l’existence où corps et âme sont souvent en décalage l’un et l’autre ?

Le jardin

Si certains affirment qu’aux premières heures de la vie nous venons au monde en dansant, que faisons-nous de cette danse tout au long de l’existence où corps et âme sont souvent en décalage l’un et l’autre ?

Car outre la danse comme attachement à la terre et expression d’une certaine vérité de l’être, le corps qui la traduit filtre ce passage d’énergie vers l’âme.
La danse puise dans son moyen d’expression abouti une issue amenant à une heureuse conciliation entre corps et âme, épanouissement éphémère ou durable.
La danse présente dans toutes les civilisations humaines, sous toute forme peut prendre sa source aux rites païens ou religieux pratiqués depuis la préhistoire, rythmant le quotidien, transcendant les gestes et les actes, élevant l’âme au sacré, mais aussi tel un accompagnement de l’être dans sa civilisation.

Au même titre qu’un dialecte, la danse définit les limites d’un territoire, s’ancre dans un « pays » et devient une représentation de l’identité culturelle rattachant l’homme à sa terre, à ses racines, à son paysage. Peu de distance sépare le paysage natal à la déambulation chorégraphique de l’être. Mimétisme fatal et irréversible ?

Complémentarité entre enracinement, rapport aux choses qui matérialise l’homme dans son corps ainsi que dans la société où il danse, que l’abstraction lui permet de transcender, et, l’âme en besoin du corps pour véhicule de son souffle.

Si le jardin peut être ce lieu de conciliation entre corps et âme, aidant l’un et l’autre à s’écouter, à se comprendre à travers un parcours où règne un fort lien originel à la terre (texture de sol), un mouvement d’expression de vie (graminées au vent), un rythme au milieu d’un vase clos pour recueillement et extraversion, c’est un parcours de « Dansité » où les éléments qui font passerelle entre le corps et l’âme sont logés dans le creux du désir et de l’intimité.

Le jardin doit tendre vers cette quête thérapeutique où l’harmonie naît par l’art de la danse ou l’expression corporelle qui participe d’un lâcher prise.

Les graminées omniprésentes procurent une épaisseur au parcours, le platelage en bois invite le visiteur tel un parquet ou une piste au tourbillon de jardin.

L'équipe

MOUVEMENTS & PAYSAGES

Jean-Laurent Félizia, Jardinier-Paysagiste,
Christelle Bayze, Jacky Dhondt, Valentine Vergne, Ugo Simian / Le Lavandou

Jean-Laurent FELIZIA dirige depuis 1999, « Mouvements et Paysages ». Spécialisé dans la conception, l’expertise et la maitrise d’oeuvre de jardins, des réalisations d’aménagements paysagers. Il est également formateur au Jardin des Méditerranées du Domaine du Rayol.

Les partenaires

  • Le concours des Pépinières Patrick Brocard
  • « Celui qui tresse »
  • Distribbois
  • L’Atelier de José
  • Irri conseils
  • Le Club LED
  • Philippe Villard, artiste-plasticien, naturaliste

Localisation

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