LE TEMPS DU RÊVE, PERSPECTIVE INFINIE

L‘anneau monumental est intitulé la Roue du temps. Les dessins picturaux qu’il contient sont inspirés de peintures primitives aborigènes.

A l’aube d’une grande extinction des formes de vie sur terre, la Roue du temps à vocation à s’interroger sur la place de l’homme dans son environnement et ses choix pour son avenir. L’anneau symbolise l’horizon des évènements, le point de non-retour du trou noir. Il fait appel à la conscience humaine. 

Les aborigènes appellent cette prise de conscience « le temps du rêve », vision intemporelle et perpétuelle retranscrite par leurs dessins. Tous les pictogrammes rendent compte d’une vérité liée aux vies et au paysage qui nous entourent. « Nous sommes les conséquences des empreintes déposées par la nature et nos ancêtres. » 

Par cette réflexion, les peuples aborigènes nous enseignent qu'une société doit être centrée sur un territoire et ce qui le compose, toutes vies confondues. En effet, si les civilisations ne durent qu’un temps, les terres et leurs histoires persistent. Pour les aborigènes, il s’agit d’une sagesse qui s'acquière tout au long de la vie en écoutant, en observant et en expérimentant.

Aujourd’hui, l’humanité se doit de composer avec les autres formes de vie pour maintenir son environnement habitable. Le jardin, en cultivant la vie, symbolise l’harmonie retrouvée, notre arche d’alliance.

Le temps du rêve est matérialisé par la partie manquante de la roue, sous terre, lieu où germera le nouveau cycle. Il fait appel à notre inconscient. Par le rêve, tous les chemins deviennent imaginables et les perspectives infinies. 

Chaque visiteur est invité à se positionner sous l’arche et penser à ce qu’il est prêt à faire pour améliorer son territoire. La prise de conscience a vocation à illuminer le monde comme le soleil le fait tous les matins après la nuit.  

Conception : Philippe DALMASSO pour la Ville d’Antibes